lundi 4 octobre 2010

Tennis - ATP Race de la semaine du 4 octobre

En tennis, il est impossible de suivre le classement de l'année en cours, pourtant autrement plus instructif que le classique ATP. Toutes les semaines, je vous offre le classement "Race" des 50 premiers à l'ATP. La vraie valeur 2010 de l'élite du tennis mondial.

Semaine passée

Deux tournois ATP 250, à Kuala Lumpur et Bangkok.

En Malaisie, 2e victoire de la saison de Mikhail Youzhny qui verrouille sa 10e place. Le Russe ne représente toutefois pas encore une menace immédiate pour Fernando Verdasco, détenteur de la 8e place qualificative au Masters. En finale, il dispose d'Andrey Golubev, qui confirme sa victoire d'Hambourg et s'installe au 36e rang.

En Thaïlande, Rafael Nadal s'est incliné en demi-finales ce qui lui a permis de marquer 45 points supplémentaires et de renforcer sa stature de number one. Son tombeur, Guillermo Garcia Lopez, s'impose pour la 2e fois de sa carière (après Kitzbuhel l'an passé). Il entre dans la Race directement au 31e rang, éjectant Michal Llodra (33e) du Top 32. Battu en finale, Jarkko Nieminen retrouve également la Race, au 45e rang.

Les Français n'ont pas brillé. Tsonga (13), Monfils (27), Gasquet (29), Llodra (33), Benneteau (35) et Simon (48) n'ont rien scoré.

1 Rafael NADAL 10860
2 Roger FEDERER 6025
3 Novak DJOKOVIC 4565
4 Andy MURRAY 4055
5 Robin SODERLING 3925

6 Tomas BERDYCH 3535
7 Andy RODDICK 3170
8 Fernando VERDASCO 3140
9 David FERRER 2935
10 Mikhail YOUZHNY 2615

11 Jurgen MELZER 2220
12 Nicolas ALMAGRO 2050
13 Jo-Wilfried TSONGA 2035
14 Marin CILIC 2035
15 Mardy FISH 1931

16 Marcos BAGHDATIS 1670
17 John ISNER 1615
18 Ivan LJUBICIC 1555
19 Sam QUERREY 1545
20 Stanislas WAWRINKA 1535
21 Albert MONTANES 1475
22 Juan Carlos FERRERO 1460
23 Ernests GULBIS 1405
24 Nikolay DAVYDENKO 1330
25 Thomaz BELLUCCI 1250
26 Feliciano LOPEZ 1235
27 Gaël MONFILS 1205
28 David NALBANDIAN 1155
29 Richard GASQUET 1140
30 Philipp KOHLSCHREIBER 1135
31 Guillermo GARCIA LOPEZ 1005

32 Juan Ignacio CHELA 990
33 Michael LLODRA 985
34 Juan MONACO 985
35 Julien BENNETEAU 965
36 Andrey GOLUBEV 962
37 Denis ISTOMIN 921
38 Thiemo DE BAKKER 920
39 Sergiy STAKHOVSKY 870
40 Lleyton HEWITT 865
41 Tommy ROBREDO 805
42 Xavier MALISSE 772
43 Yen-Hsun LU 707
44 Janko TIPSAREVIC 705

45 Jarkko NIEMINEN 663
46 Fernando GONZALEZ 640
47 Florian MAYER 615
48 Gilles SIMON 605
49 Radek STEPANEK 293
50 Juan Martin DEL POTRO 180

mercredi 15 septembre 2010

Tennis - ATP Race de la semaine

En tennis, il est impossible de suivre le classement de l'année en cours, pourtant autrement plus instructif que le classique ATP. Toutes les semaines, je vous offre le classement "Race" des 50 premiers à l'ATP. La vraie valeur 2010 de l'élite du tennis mondial.

Semaine passée

Récapitulatif du classement à l'issue de l'US Open.

Notons qu'en plus des mouvements évoqués toute la semaine, Xavier Malisse sort du Top 50. Il est remplacé par l'Italien Potito Starace, finaliste au Challenger de Gênes. Il rentre au 43e rang de la Race.

Notez aussi que si beaucoup de médias en font des tonnes sur le fait que Djokovic a détrôné Federer, c'est certes vrai à l'ATP mais le Suisse garde une avance très conséquente à la Race et n'est guère menacé pour la fin de saison.

1 Rafael NADAL 10815

2 Roger FEDERER 6025
3 Novak DJOKOVIC 4565
4 Andy MURRAY 4055
5 Robin SODERLING 3925
6 Tomas BERDYCH 3535
7 Andy RODDICK 3170
8 Fernando VERDASCO 3140

9 David FERRER 2935
10 Mikhail YOUZHNY 2410
11 Jurgen MELZER 2220
12 Nicolas ALMAGRO 2050
13 Jo-Wilfried TSONGA 2035
14 Marin CILIC 2035
15 Mardy FISH 1931
16 Marcos BAGHDATIS 1670

17 John ISNER 1615
18 Ivan LJUBICIC 1555
19 Sam QUERREY 1545
20 Stanislas WAWRINKA 1535
21 Juan Carlos FERRERO 1460
22 Albert MONTANES 1430
23 Ernests GULBIS 1360
24 Nikolay DAVYDENKO 1330
25 Thomaz BELLUCCI 1250
26 Feliciano LOPEZ 1235
27 Gaël MONFILS 1205
28 David NALBANDIAN 1155
29 Philipp KOHLSCHREIBER 1115
30 Richard GASQUET 1070

31 Michael LLODRA 985
32 Juan MONACO 985

33 Julien BENNETEAU 965
34 Thiemo DE BAKKER 920
35 Denis ISTOMIN 881
36 Lleyton HEWITT 865
37 Sergiy STAKHOVSKY 850
38 Andrey GOLUBEV 812
39 Tommy ROBREDO 805
40 Yen-Hsun LU 707
41 Viktor TROICKI 705
42 Janko TIPSAREVIC 705

43 Potito STARACE 645
44 Fernando GONZALEZ 640
45 Florian MAYER 615
46 Michael BERRER 615
47 Alexandr DOLGOPOLOV 573
48 Gilles SIMON 375
49 Radek STEPANEK 293
50 Juan Martin DEL POTRO 180

Cette semaine

C'est Coupe Davis, les mouvements seront mineurs. A l'issue de la semaine, actualisation de la Race puisque tous les points Coupe Davis, fin de l'épreuve oblige, seront attribués aux joueurs y ayant participé cette saison. Sauf pour les finalistes qui attendront décembre.

dimanche 12 septembre 2010

Istanbul - Basket - Mike Krzyzewski, portrait d'un coach champion du monde

Avec sa coiffure toujours impeccable, ses chaussures bien cirées et son polo bien repassé, Mike Krzyzewski, le coach américain, fait flotter dans l'atmosphère un petit goût rétro franchement délicieux. En sa compagnie, on se croirait revenu 50 ans en arrière, à l'époque du président Kennedy. On l'imagine le soir rentrer dans sa villa, en banlieue, avec sa femme, ses enfants, son chien. Le week-end, aller à la paroisse. Bref, un Américain comme on n'en voit plus que dans les films d'époque.

Ses conférences de presse sont toujours amusantes à suivre car le style ne varie guère. Tout d'abord, il félicite vivement l'équipe adverse et surtout le coach, qui, opportunément, est justement assis à ses côtés. La Slovénie en poules, a un public "extraordinaire", la Russie est une équipe "terrific", avec des joueurs "terrific" et un coach "qui nous a montré comme une équipe doit être coachée."
Quant à la Lituanie, "je pense qu’aucune équipe que nous avons rencontré n’a joué avec autant de coeur."

La flagornerie a ses limites mais même quand il se lâche, Coach K reste dans la lignée de l'Amérique éternelle. Quand on lui demande si jouer l'Iran signifie quelque chose, il répond que oui et se réfère à une rencontre de 1973 qu'il a jouée à l'époque de la Guerre Froide. Sauf que de ce temps-là, l'Iran du Shah n'était pas franchement hostile.

Et ne lui parlez pas de la Russie, dont le vilain coach est un Américain qui est passé de l'autre côté d'un mur qui n'existe plus. Sauf pour lui. "Il n'a plus la mentalité américaine. Pour moi, c'est un Russe maintenant." Le même « Russe » dont il dira le plus grand bien deux jours plus tard. Sa communication est extrêmement bien huilée, il ne faut juste pas l'embêter avec les communistes !

Grand bonhomme, grand coach universitaire avec Duke depuis toujours, champion olympique en 2008, il a inventé une tactique pour le jeu FIBA en évoluant systématiquement avec un seul intérieur et en plaçant au poste "4" un ailier NBA surdimensionné (LeBron James à Pékin, Kevin Durant à Istanbul). Homme intelligent, il a retenu la leçon de sa défaite lors du Mondial 2006 face à la Grèce et "son numéro 5", méconnaissance de l'adversaire qui lui fut largement reprochée. Cette année, l'entraîneur américain ne connait peut-être pas beaucoup mieux les équipes européennes mais au moins, il fait semblant.

Ce n'est pas le cas de tous ses joueurs. Le meneur Derrick Rose a avoué après la demi-finale qu'il ne connaissait ni Turquie ni Serbie, potentiels adversaires en finale. Gageons que Coach K leur a concocté une petite séance video dimanche matin.

Ce soir, il est champion du monde. Respect.

Istanbul - Basket - Se faire beau avant d'aller faire dodo

Particularité de la nuit stambouliote, il est possible de se faire couper les cheveux à tout moment. Il est assez frappant de voir les échoppes fonctionner à plein régime à minuit passés. Mais ici, c'est quelque chose de normal "pendant le ramadan", selon le réceptionniste de l'hôtel. Après manger, on va se faire coiffer tout en écoutant les dernières nouvelles du Galatasaray.

Istanbul - Basket - La question idiote du Mondial

Posée à Sergio Scariolo, le coach espagnol après leur élimination en quarts de finale par la Serbie.

Rappelons le contexte. Les deux équipes sont à égalité. L'Espagne décide de défendre en espérant que la Serbie rate. Plutôt que de faire faute qui aurait donné deux lancers francs aux Serbes (deux points faciles) mais leur aurait permis d'avoir leur destin entre leurs mains.
Disons que l'option retenue par Scariolo est classique et plutôt intelligente même si elle n'a pas fonctionné ce jour là.

Revenons à la question du journaliste.
« Il y a quatre ans, dans la même situation, lors du match Espagne-Argentine, les Sud-Américains avaient fait faute, eux... »
Scariolo réfléchit quelques secondes, abasourdi par la polémique puis répond
Oui, et alors ? Ils avaient perdu que je sache.

Comme quoi, il n'y a pas de tactique idéale. En revanche, il y a des questions franchement débiles.

Istanbul - Basket - Les télés sont réparées

A chacun son petit quart d'heure de gloire. Le mien, c'est d'avoir forcé les organisateurs à modifier leurs plans initiaux à propos de la disposition des télés.

Après en avoir cassé une (voir pages précédentes), j'ai observé, non sans plaisir, qu'ils avaient décidé de les scotcher aux tables à l'aide de gaffeur. Vu l'instabilité des engins, ça me paraît être une sage décision qui leur évitera des dégâts supplémentaires.

Istanbul - Basket - La ville aux sept collines

C'est le moment le moins agréable de la journée. Il est minuit passé et pour rejoindre mon hôtel depuis le métro Aksaray, je dois me lancer à l'assaut d'une redoutable rampe, que les cyclistes ne renieraient pas. Environ 500 mètres de montée, peut-être un peu moins. Raide, très raide, perfide. Sans compter les taxis dévalant la pente à toute vitesse à éviter. Et alors qu'on atteint le replat et qu'on se voit déjà dans son lit, le pourcentage repart de plus belle. Un sacré casse-pattes.